Un siècle d'histoire
A l’aube du 3ème millénaire et des révolutions technologiques, Garches attachée à ses valeurs fondamentales, se tourne vers son passé et reste le gardien du temps. Elle dévoile l’histoire tranquille et paisible de la vie de ses administrés au cours du siècle.
La Société Historique de Garches, conformément aux dispositions de l’Article 1er de son décret d’application du 16 août 1901, a été déclarée en Préfecture des Hauts-de-Seine et validée sous le numéro d’enregistrement 150 264 58.
Cette association a pour but de poursuivre l’étude de l’histoire de la Ville de participer, dans la mesure de ses moyens, à sa mise en valeur par l’acquisition (achats ou dons) de tout document rare et précieux se rattachant à l’histoire de Garches, de contribuer à la conservation du patrimoine privé sur la commune.
Vous pouvez l’aider dans sa mission en lui adressant vos documents, différents objets se rapportant au passé de la ville et, si vous le souhaitez, en lui faisant parvenir vos dons à l’ordre de la :
Société Historique de Garches
Monsieur Paul PAOLINI
2 rue Claude Liard
92380 GARCHES
06.15.22.86.65
ou Sente des Chataigniers 92380 GARCHES
Un reçu vous sera délivré. Merci de votre précieux concours.
Contact : Service des relations publiques, Martine Paolini au 01.47.41.52.88 ou par email mpaolini@ville-garches.fr
Saint-Louis en toute confidence
L’église Saint-Louis en toute confidence
La Ville de Garches a organisé une grande exposition sur l’histoire de l’église Saint-Louis du 15 janvier au 24 février 2007. La partie cultuelle de cette rétrospective s’est déroulée au presbytère de la commune, la partie historique et culturelle a été présentée au sein même de la mairie.
La dynastie des Capétiens à laquelle appartenait Saint-Louis était le cœur de cette manifestation. De l’évocation de Saint-Louis en passant par les grands épisodes qui ont ponctué la vie de l’église, cette rétrospective a dressé le panorama de plusieurs siècles d’histoire et de religion.
Cette exposition a joué également la carte de la pédagogie avec des documents faciles d’accès et des photographies inédites, permettant ainsi aux petits et aux grands d’approfondir leurs connaissances sur le sujet. Parallèlement, un livre a été offert à tous les administrés et un DVD a été réalisé. (vente au profit de la paroisse de Garches. Pour tout renseignement, contactez Mme Paolini 06 15 22 86 65)
Par son approche éclectique, cette manifestation a dépassé tous les clivages religieux. Elle a constitué un véritable lieu d’échanges et un rendez-vous incontournable pour rassembler toutes les générations.
Le patrimoine
Le chateau civiale d’hier à aujourd’hui
Un peu d’histoire…
Du château à la mairie
L’agrandissement de la mairie est proposé par Monsieur Yves BODIN, Maire, en 1982 en vue d’améliorer les conditions de travail des services administratifs et pour répondre, dans de meilleures conditions, à l’attente des administrés.Un concours d’architecte est lancé. Le projet de Monsieur Pottier qui s’harmonise parfaitement avec le bâtiment existant et l’environnement est retenu. Les nouveaux locaux sont inaugurés le 17 juin 1986.
Pourquoi agrandir la Mairie ?
Le domaine des 4 vents, hier
Dessiné et réalisé par Monsieur Lucien BECHMANN, architecte, le Domaine des 4 Vents fut la propriété de Monsieur Pierre Benjamin Baron de GUNZBOURG. D’une superficie d’environ quatre hectares, cette demeure est située sur le plateau où se déroula la bataille de Buzenval du 19 janvier 1871, c’est-à-dire en face du Mont-Valérien. La vue s’étend vers Rueil, l’hippodrome de Saint-Cloud et sur un vaste panorama.
Les lambris sont naturellement à profusion, leur type est unique dans toute l’habitation, la monotonie de ces intérieurs est cependant évitée par la diversité des plafonds et des sols. Les travaux de menuiserie ont une importance considérable puisqu’ils ont englobé la réalisation de placards, fort nombreux, s’harmonisant avec les lambris et quelques parties en saillie comme une sorte de long dressoir dans la salle à manger et qui fait corps avec l’architecture de la pièce. La menuiserie a aussi englobé l’exécution de nombreuses cheminées anglaises, devant être surtout en bois pour être conforme au décor souhaité.
Monsieur Lucien BECHMANN n’a guère employé que du « tulipier d’Amérique », parce qu’il avait remarqué précédemment que ce bois employé pour la confection de tiroirs n’avait pas travaillé ; pour une habitation de cette importance, il en a fait un grand usage pour les intérieurs et pour le grand salon, il a employé le chêne apparent.
La note est très particulière, l’architecte a certainement satisfait au désir du propriétaire en réalisant une demeure ravissante, d’un fini irréprochable, d’une harmonie sans égal et cependant d’une riche simplicité.
Le domaine des 4 vents, aujourd’hui
Par délibération du Conseil Municipal de Garches, en date du 24 octobre 1972, Monsieur Pierre GAUTHIER, Maire de la commune, fit l’acquisition du Domaine des Quatre vents, située au 60 bis rue du 19 Janvier, pour la somme de 2 770 000 F.
A cette époque, la ville avait plusieurs projets d’occupation pour ce Domaine (centre aéré, foyer-club, centre d’activités socio culturelles, salles de réunion, équipements sportifs de plein air). Aujourd’hui, plusieurs activités ont trouvé leur place dans cette propriété.
Le Conservatoire :
Le premier étage de ce Domaine est aujourd’hui consacré au Conservatoire municipal de musique, de danse et d’art dramatique. Il accueille chaque semaine plus de 705 élèves, enfants, adolescents ou adultes.
Cet établissement, de par la qualité de son enseignement, a été agréé par le Ministère de la Culture.
Le Centre de Loisirs :
Le Centre de Loisirs, qui accueille 140 enfants les mercredis et durant les vacances scolaires, profite du parc exceptionnel dans le cadre de nombreuses activités de plein air proposées par la Direction. Des salles sont à la disposition des enfants pour des activités éducatives et ludiques.
Location :
Le rez-de-chaussée de cette magnifique demeure, qui allie raffinement et séduction, est destiné tant aux besoins des services de la ville qu’à la location pour diverses manifestations, qu’elles soient familiales, professionnelles ou autre.
L’église Saint-Louis, hier
Historique
Comme beaucoup d’autres églises, celle de Garches fut affectée le 17 Brumaire an II au culte de la Raison et en devint le Temple, dont on fêta l’inauguration le 20 Nivôse, un banquet fraternel y ayant lieu à cette occasion, avec chants et danses.
Le 11 Prairial an III (30 mai 1795), la Convention nationale ayant rétabli le libre exercice du culte, cette loi fut publiée à Garches le 10 Messidor au son du tambour, sur les 50 citoyens s’étant présentés pour demander la réouverture de l’église, ce fut le citoyen Ch. Prozelle, rangé dans la classe des » prêtres fonctionnaires » qui demanda à » exercer le culte catholique conformément à la loi « .
Le 24 Prairial an IV, l’Administration municipale du canton de Sèvres prit en considération la demande faite par la Municipalité et décida que le corps de garde serait installé sous le porche de l’église et que les actes civils seraient dressés dans la chambre située au-dessus avec un cabinet où étaient contenues les archives de la commune.
A la suite des combats, lors de la guerre Franco-Allemande de 1870-1871, qui se livrèrent aux environs de Garches (et notamment de la bataille de Buzenval le 19 janvier 1871), l’église se trouva démolie, avec son clocher écroulé et il devint impossible, lors du retour des habitants qui avaient été évacués, de songer à l’utiliser pour l’exercice du culte, même après réparation.
Les cérémonies se firent d’abord dans l’un des bâtiments de la ferme de Villeneuve-l’Etang qui avaient été respectés (inclus actuellement dans l’annexe de l’Institut Pasteur), tandis que le château (résidence impériale) était complètement détruit. Puis une petite chapelle en planches fut élevée sur la place, près d’un baraquement logeant ceux des habitants n’ayant pu s’abriter dans les maisons encore utilisables.
La question de la reconstruction de l’église amena par la suite un conflit aigu entre la Municipalité d’une part, l’Evêché, le nouveau curé, le Conseil de fabrique et l’Architecte diocésain d’autre part. Le Conseil municipal, dans le but de dégager les écoles voisines de l’ancienne église, voulait construire la nouvelle, plus grande, dans un terrain attenant à la place publique. Par contre le curé, soutenu par son évêque, tenait absolument à l’ancien emplacement, et se montrait d’autant plus intransigeant qu’il avait réuni personnellement, grâce à ses démarches, une somme importante, destinée à cette reconstruction. Finalement, après de longs pourparlers, on décida de conserver l’endroit qui avait vu s’élever la première église française consacrée à Saint-Louis et l’on se contenta d’augmenter la surface du terrain pour dégager à la fois l’école et la mairie. Mais les discussions recommencèrent quant à l’emploi des crédits et à la surveillance des travaux ; il y eut poursuite au Conseil de Préfecture, le Conseil Municipal faillit démissionner et ce ne fut qu’au début de 1878 que tout finit par s’arranger. La reconstruction du clocher qui n’avait pas été prévue primitivement fut décidée et c’est ainsi que les Garchois eurent leur église bien complète, telle qu’elle est restée jusqu’à présent.
L’église Saint-Louis, aujourd’hui
1976 : le centenaire de l’Eglise
Très sérieusement endommagée lors de la bataille de Buzenval, en 1871, l’église dut être reconstruite.
La messe solennelle de célébration du centenaire fut présidée par M. l’abbé BOUDET, ancien curé de la paroisse. L’homélie fut prononcée par Mgr PETIT, ancien curé de Garches.
1983 : restauration et inauguration des nouvelles orgues
Les travaux, effectués en 1982 par le facteur d’orgues Maciet ont consisté à ajouter deux jours au clavier ancien, flûte et cromorne, à construire un pédalier et cent vingt tuyaux neufs du plein jeu de pédale.
Les travaux ont été entièrement financés par la municipalité.
Les nouvelles orgues restaurées de l’église Saint-Louis ont été bénies et inaugurées le 30 novembre 1983. Un concert, de grande qualité, permit d’écouter ses nouvelles qualités musicales.
1989 : bénédiction de la Croix
La reconstruction de la flèche, débutée en 1988, est la première phase de la restauration de l’église.
1990 : un tympan sculpté pour l’église
C’est finalement l’artiste garchoise, Marie-Jeanne Doutriaux, qui réalise cette œuvre. » Le Christ, présenté en gloire, dirige son regard vers le ciel. Il est entouré des quatre évangélistes représentés par leur symbole : l’aigle, le lion ailé, le taureau ailé et l’ange. Sur ses genoux est ouvert le livre des l’Evangiles « .
Entièrement rénové en 1990, l’œuvre fait apparaître, dans sa frise, le chêne et la vigne figurant sur le blason de la Ville.
1995 : des travaux de rénovation
Les travaux, réalisés conjointement par la Ville et la paroisse, ont permis :
- Le nettoyage du choeur, des deux bas-côtés et du transept,
- La reprise du sol en parquet et travaux de modernisation du chauffage,
- La transformation de l’autel et la Vierge et création du nouvel ambon par l’artiste garchoise Marie-Jeanne Doutriaux,
- La transformation du sol du choeur avec remplacement de l’estrade en bois par un revêtement en pierre,
- La réalisation d’un socle sculpté par Marie-Jeanne Doutriaux.
Rénovation des façades
Face aux dégradations importantes constatées sur l’ensemble des infrastructures de l’église, des travaux sont entrepris pour la réfection et le ravalement successifs des façades ouest, sud, nord, est, et la rénovation de la flèche, reconstruite en pierre.
Des dispositions ont été prises afin que ces travaux n’apportent aucune perturbation importante dans le déroulement des services religieux.
Les vitraux
Ces derniers retracent les grandes étapes de la vie de Louis IX qui se considérait être roi par hasard et avant tout au service de Dieu. Ces vitraux reflètent les points dominants qui ont marqué la vie de Saint-Louis.
A l’initiative du Conseil Municipal, ils ont été restaurés par Monsieur Lionel Régnier, Maître-verrier en 1980.
La technique a relativement peu évolué depuis le Moyen-Age. La réalisation est toujours longue et minutieuse.
Notre ville
Située au cœur des Hauts-de-Seine, à 5 Km de Paris, la ville de Garches compte, au dernier recensement 1999, 18 036 habitants, appelés les Garchois.
Sa superficie est de 269 hectares, occupés à 54,7 % par des espaces verts, soit une moyenne de 82m² par habitant.
Garches est mentionnée pour la première fois, par les chroniqueurs, dans un texte datant de 1063 sous la forme de Garziacus. Certains étymologistes attribuent l’origine de ce nom au mot » Garz » (petit taillis) qui viendrait lui-même de » Harz « . D’autres pensent qu’il s’agirait plutôt de l’influence du mot latin » Quercus » (chêne) indiquant ainsi l’abondance de cette essence dans les forêts anciennes, d’où la feuille de chêne dans le blason de la commune.
Notre cité bénéficie d’un collège, de trois écoles maternelles, cinq écoles primaires dont deux privées, de quatre crèches, d’un jardin d’enfants et d’une halte-garderie.
Quelques altitudes :
Point le plus bas – 98 métres – Angle de la rue Porte Jaune et CD 907
Point le plus haut – 162 mètres – Cité Poincaré (allée de la marche)
Parvis de l’église St-Louis : 129,50 mètres
Clocher : 161, 65 mètres